Ces petites merveilles qui nous entourent
Nature en Auvergne et astronomie.
Voici un panoramique de 4 images prises au MP-E 65mm Macro Canon.
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Le ou la Forficule (Forficula auricularia Linnaeus, 1758), aussi appelé Pince-oreille (pluriel Pince-oreilles) ou Perce-oreille, est un insecte dermaptère polyphage de la famille des Forficulidae.
Plusieurs mythes circulent à son sujet comme quoi il pénétrerait dans le conduit auditif et l'endommagerait. Ces mythes sont faux.
Il existe cependant plusieurs origines possibles à ce nom. En voici deux :
Il est généralement considéré comme un auxiliaire du jardinier, parce que grand consommateur d'insectes dits « nuisibles » ou « ravageurs ». Il consomme aussi des végétaux très mûrs ou en début de décomposition (pétales de fleurs, fruits - pêches, prunes ou abricots en particulier -, légumes, racines de plantes coupées). Il est souvent accusé à tort d'être un ravageur nuisible.
La Coccinelle asiatique se nourrit essentiellement de pucerons (Hémiptères Aphidoidés) et d’autres petits insectes à corps mou. En automne, elle peut également se nourrir de fruits. Elle est capable de vivre dans pratiquement tous les milieux, aussi bien |
La Coccinelle asiatique a été volontairement importée en Belgique et relâchée dans la nature comme agent de lutte biologique. Elle est utilisée par les horticulteurs dans des serres mais des particuliers peuvent également se la procurer pour lutter contre les pucerons dans leur jardin. |
Les entreprises de lutte biologique la recommandent aussi pour la lutte en plein champ. Cette espèce doit son “succès” à certaines caractéristiques qui font d’elle un prédateur très intéressant
pour la lutte biologique : elle est extrêmement vorace et polyphage, sa fécondité est très élevée et elle est capable de vivre dans de nombreux milieux différents et sous des climats assez variés. En outre, elle peut être facilement élevée en masse et nourrie avec les œufs d’un Lépidoptère des denrées, dont l'élevage est industrialisé, contrairement
aux autres espèces de coccinelles qui nécessitent un apport de pucerons frais. (Source)
Outre les pucerons, sa larve s'attaque aussi aux larves des coccinelles rouges et à leur nymphes.
Comme si ça ne suffisait pas, notre "Bête à Bon Dieu" a aussi un prédateur de taille:
La Guêpe commune qui apprécie les larves de coccinelles rouges alors qu'elle évite soigneusement celles des coccinelles asiatiques qui n'ont aucun prédateur.
Voir ICI un article très intéressant et édifiant sur cette coccinelle jaune.
Notre coccinelle rouge à 7 points est vraiment en grand danger d'extinction.
D'origine paléarctique, Coccinella septempunctata est une espèce eurytrope (grande variété d'habitat) sténophage, aussi vit-elle aussi bien dans les forêts, toundras, littoraux ou hautes montagnes mais elle privilégie les plaines cultivées où se concentrent les pucerons sur la végétation basse
Cliquez sur les liens pour plus d'explications.
Les larves d'un gris plombé avec des taches orange et noires, ornées de tubercules portant des épines, ont un mode de vie et un habitat similaire à l'adulte. Ici sur un chardon, elle se goinfre de pucerons. Cliquez sur les images pour les agrandir. |
Les élytres sont rouges avec un rebord en gouttière élytrale, ils ont chacun 3 points noirs plus un point supplémentaire sur la jonction des deux (point sutural noir sur le sillon élytral à la jonction du scutellum, encadré par deux taches blanches de forme triangulaire), pour un total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = "sept" et punctus = "point").
Ses ailes postérieures peuvent battre neuf fois à la seconde, lui permettant d'effectuer de longues migration maritime ou en altitude (jusqu'à 2 000 mètres d'altitude). Elle se repose en groupes (phénomène de diapause) une partie de l'été et en automne-hiver sous divers abris (pierres, excavation du sol, humus, écorce, maison) pour réapparaitre au printemps : c'est le phénomène d'estivo-hivernation |
La longueur totale du corps va de 5,2 à 8 millimètres.
Ci-dessus, une nymphe de coccinelle.
Le régime alimentaire sténophage de la larve comme de l'adulte consiste en des proies herbivores au corps mou telles que des cochenilles, acariens ou larves d'insectes, parfois des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux mais surtout les pucerons qui représentent 60 % de sa nourriture (elle peut en manger jusqu’à 100 par jour) . Cette prédatrice vorace aphidiphage est utilisée par les jardiniers et des cultivateurs pour la lutte biologique.
Ses principaux prédateurs sont des petits rongeurs, des oiseaux et les araignées thomises. Mais, certains insectes, comme la mante religieuse ou certaines réduves comme la punaise assassin (Rhynocoris iracundus), dévorent les coccinelles à tous les stades de leur vie. (Wikipédia)
J'ai fait un don de 5€ à la fondation Wikimédia. Vous pouvez les aider aussi. ICI
Voir ICI un précédent article sur la Coccinelle attaquant un troupeau de pucerons.
Je me souviens de juin 2014. J'avais relâché dans la nature des centaines de bébé grillons nés en captivité. Voir la saga des grillons ICI |
Rentré chez moi, j'ai trouvé quelques bébés grillons parmi les restes de terre, collée aux parois de verre.
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J'ai donc décidé de les garder. J'ai réaménagé proprement le vivarium avec une nouveauté: Une boite à œufs pour leur servir de maison. ils s'y cachent la plupart du temps. |
Pendant leur transfert, certains ont pu s'échapper et se réfugier dans la maison. Je ne sais pas comment ils font pour subsister... Toujours est-il, que parfois, nos chemins se croisent.
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Je l'ai donc placé dans le vivarium
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avec les 3 qui habitent là.
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Ils sont encore des juvéniles donc je ne connais pas encore leur sexe.
Un seul a atteint sa taille adulte après sa 6ème mue: C'est un MÂLE.
Voir ci-dessous:
Il chante à longueur de journée en espérant attirer une hypothétique femelle...
Voici donc le dernier pensionnaire sur la boite à œuf qui leur sert de maison. Ça sera un mâle ou une femelle?
A suivre...
Cétoine dorée
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Ver luisant
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Téléphore livide
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Petit capricorne
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Œdémère noble |
Charançon Phyllobie de l'ortie |
Larve onisciforme de Silphidae |
Charançon (Curculionidae) |
Charançon Liparus glabrirostris
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Lucane (Lucanus cervus) |
hanneton horticole |
Longicorne variable |
Coccinelle et pucerons |
Coccinelle à 7 points |
Coccinelle asiatique |
Grillons champêtre |
Clytre des saules |
Criocère du lis (Lilioceris lilii) | Xylotrechus arvicola |
Il semblait attendre l'ouverture de mon garage et se trouver un coin pour passer l'hiver.
Je l'ai donc délicatement introduit dans le garage, sur une cloison.
Ce matin il avait disparu dans une cachette connue de lui seul.
Il ressortira le printemps venu pour papillonner une dernière fois et assurer ainsi sa descendance.
Cliquez sur cette image pour voir l'article sur le Paon du jour en été.
Le Paon-du-jour est bivoltin, univoltin ou trivoltin. En majorité leur période de vol s'étale de juin à août. Puis il peut entrer en diapause, selon le temps, entre la fin octobre et le printemps. Ces dates sont totalement tributaires des conditions atmosphériques. "Inachis" io a la particularité d'hiverner à l'état adulte. Cette période terminée, il vole dès février/mars dans les zones où le climat lui permet 2 ou 3 générations (hormis en montagne où il n'en a qu'une). Suivra, dans ces zones, une première génération printanière, laquelle en donnera une seconde, à la fois estivale et hivernante, observable d'août à mai.
Les Asilidae sont munis d'une trompe rigide et pointue leur permettant de transpercer leurs victimes et d'y injecter leur salive corrosive pour en aspirer le contenu prédigéré.
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Les différentes espèces possèdent également de longues pattes ravisseuses, munies d'épines et formant une cage pour enfermer les insectes capturés.
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Dotées d'une vue très efficace, beaucoup d'espèces restent en embuscade
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pour se lancer sur leur proie qu'elles capturent en plein vol. (Source Wikipédia)
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Les anglais l'appellent: Common Red-legged Robberfly (Robber volant commun aux pattes rouges)
Ici elle aspire allègrement un Ichneumonide
Miam!
Ces Diptères, à l'inverse du Taon, ne s'attaquent pas aux vertébrés, seulement aux insectes. Donc ils ne sont pas dangereux pour les humains. Attention cependant, s'il se sentent en danger, ils risquent de piquer la main qui les saisit. La piqure est très douloureuse mais ne persiste pas et ne laisse pas de trace (Source) Voir le mâle → Ici
Canon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon MT-24EX
Les Tipules relèvent des Diptères, insectes dotés d'une seule paire d' ailes membraneuses, et de pièces buccales conformées pour piquer (moustiques, taons), ou pour sucer (mouches par exemple). Les ailes postérieures sont remplacées par des "balanciers" organes intervenant dans l'équilibration, notamment du vol |
A noter que l'ablation d'un balancier, ou sa simple détérioration accidentelle, suffit pour fortement perturber le vol, voire totalement l'inhiber. Plus ou moins développés selon les espèces, ces balanciers sont particulièrement typiques et visibles chez les Tipules (ci-dessus). |
Avec les Coléoptères, et les Hyménoptères, les Diptères figurent parmi les insectes les plus nombreux en terme d'espèces. Rien qu'en France les Diptères sont représentés par 8.000 espèces, et la famille des Tipulidae approche les 200 . Les "cousins" sont des insectes totalement inoffensifs, du moins pour l'homme et les animaux, car à l'état larvaire ils sont très polyphages et certaines espèces peuvent s'avérer préjudiciables à toutes les formes de cultures, qu'elles soient fourragères, vivrières, potagères, ou encore ornementales à l'instar des pelouses.
Les Tipules affectionnent les terres dites "fraîches", voire franchement humides. A l'état adulte ces insectes sont surtout actifs en soirée, et aux premières heures de la matinée si la température est suffisamment clémente. Généralement les adultes commencent à apparaître en juillet-août (cas de T. paludosa par exemple) mais le maximum des émergences s'observe en septembre, avec "prolongations" possibles en octobre quand la météo ou la région s'y prêtent. Deux générations annuelles peuvent parfois s'observer dans le midi (cas de T. oleracea par exemple), avec une première émergence au printemps (avril- mai), et une seconde en automne. (Source)
Canon EOS 7D + Canon 65mm f/2.8 Macro 1-5x