Ces petites merveilles qui nous entourent
Nature en Auvergne et astronomie.
Il a beaucoup plu sur l'Auvergne ce samedi soir 26 octobre 2013. A minuit, le tonnerre grondait et la pluie tombait en averse.
Courageusement, ce dimanche, j'ai profité du calme revenu pour arracher quelques herbes envahissant mes pavés autoblocants. Tâche facilitée par le sol détrempé.
Je fûs arrêté dans mon élan par une découverte intéressante:
Une Cétoine Dorée se reposant sur une pousse naissante.
Sans me faire prier, je suis allé chercher l'APN pour une séance photo que j'espérais fructueuse, pour peu que mon modèle veuille bien coopérer.
Les Cétoines sont des Coléoptères qui appartiennent à la famille des Cetoniidae. De nombreuses espèces sont floricoles (aimant les
fleurs) et héliophiles (prisant le soleil), mais d’autres ne quittent guère les hautes
frondaisons où elles recherchent les suintements issus de plaies des arbres ou de
maladies.
Ces insectes sont très prisés des collectionneurs, car beaucoup sont très vivement colorés, et par ailleurs les espèces exotiques comptent parmi les plus
gros coléoptères connus.
En France, les cétoines sont d’une taille nettement plus modeste, puisque comprise entre 1 et 3 cm selon les espèces. La plus connue et répandue de notre
faune est la Cétoine dite dorée.
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La Cétoine dorée (Cetonia aurata) est parfois appelée "hanneton des roses" eu égard au fait qu’elle affectionne ce type de fleurs, et même un peu trop aux dires des rosiéristes qui la considèrent souvent comme nuisible, car elle "mâchouille"
plus qu’elle ne butine, ce que la délicatesse de la fleur n’apprécie guère.
Suivant les régions, les adultes apparaissent d’avril à juin mais se rencontrent jusqu’en septembre-octobre. Dans ce dernier cas, il s’agit d’exemplaires isolés et
de sorties très certainement anticipées. La Cétoine dorée vole avec beaucoup d’aisance avec sa deuxième paire d’aile. Les élytres (sclérification de la première paire d’aile), sont soudées et donc restent fermés lors du vol;
un décrochement
de leur bordure latérale permettant le passage de l’aile postérieure membraneuse.
On peut remarquer que des poils poussent directement dans ses yeux composés. Ils forment comme un sourcil. Etrange emplacement qui n'a pas l'air de gêner son champ de vision...
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La Cétoine dorée n’est pas un insecte considéré comme nuisible, mais un léger
bémol s’impose pour les cultures florales (surtout celles des roses !), mais aussi
fruitières. On dira surtout qu’autrefois l’espèce était
commune partout, y compris
en milieu urbain, et qu’elle s’est globalement raréfiée, notamment sous l’effet des multiples biocides répandus dans notre environnement.
Un certain "renouveau" de l’espèce est toutefois observable, notamment en milieu péri-urbain, compte tenu de la pratique quasi généralisée du jardinage.
Suite à la fréquente élimination des gîtes larvaires conventionnels (souches, bois morts, etc.) la cétoine dorée s’est reconvertie dans le compostage bio à domicile
....encore faut-il que le jardinier prête vie à une larve trop souvent confondue
avec celle du hanneton !
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(Notamment sur la reproduction)
Matériel utilisé:
Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Doubleur Kenko - Teleplus Pro 300 DGX + Flash Canon MT-24EX
Le 7 septembre 2009, muni de mon Nikon D300 et de son objectif macro de 105mm, me voici à l'affut dans les prés Auvergnats.
Je tombe nez à nez avec cette jolie sauterelle femelle peu farouche.
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Le Dectique verrucivore, Decticus verrucivorus, appelé aussi « Sauterelle à sabre », est une espèce de sauterelle de la famille des Tettigoniidae.
C'est une espèce qui se déplace essentiellement en marchant et ne vole que rarement, sauf pour fuir un prédateur. La plupart des individus ne peuvent voler sur plus de 3 à 4 mètres à la fois. Les larges infrastructures routières et autres sont des obstacles à leurs déplacements, facteurs de fragmentation écologique de leur habitat.
La coloration est très variable : du vert au brun noir en passant par le brun jaune, ces diverses couleurs peuvent s'assembler sur un même exemplaire; les antennes atteignent environ la longueur du corps. Le mâle adulte mesure de 24 à 38 mm de long et la femelle adulte, de 26 à 44 mm de long.
Les femelles sont souvent vertes, avec des taches sur le pronotum et des ailes brunâtres (un morphotype brun foncé existe).
Elles sont dotées d'un long ovipositeur ou oviscapte en forme de sabre incurvé (d'où le nom vernaculaire).
Le dectique verrucivore pond ses œufs dans le sol à l'aide de l'ovipositeur. Les œufs n'éclosent habituellement qu'après deux hivers, puis la larve passe par 7 étapes d'avril à juin, atteignant sa maturité (stade adulte ou imago) début juillet, pour pondre fin juillet/début août.
Le nom anglais (Wart-biter) donné à l'espèce, ainsi que son nom scientifique viendraient d'une ancienne pratique consistant à utiliser cette sauterelle pour mordre les verrues de la peau et les brûler par le dépôt des sucs digestifs caustiques accompagnant la morsure.
L'espèce semble omnivore, mangeant des plantes (dont des orties), mais aussi des insectes, (dont parfois d'autres sauterelles), ainsi que des larves, de doryphore entre autres.(Référence: Wikipédia)
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Samedi 12 et Dimanche 13 Octobre 2013 a eu lieu la 19 ème édition de Cervolix au plateau de Gergovie près de Clermont ferrand (Puy-de-Dôme)
Le temp était pluvieux le samedi. La Patrouille de France n'a fait qu'un bref passage matinal avant de s'envoler pour Sainte Maxime dans le Var le lendemain dimanche 13 où elle était attendue pour un meeting. (Cliquez sur les liens)
D'après les organisateurs, il est peu probable qu'il y ait une 20 ème édition. Question de budget sans doute. Il y avait pourtant pas mal de monde. Le spectacle est gratuit. Les places de parking à 5€ ont dû aider. Ca ne semble pas suffisant. Affaire à suivre...
Matériel utilisé:
Canon EOS 7D + Canon EF 100-400mm f/4.5-5.6 L IS USM
Le 30 août 2013, sur un chemin des Plaines de Laschamps à 967m d'altitude en moyenne montagne. (Puy-de-Dôme) Bien cachée sur une tige de chardon, un petite Tomise est à l'affût. Une malheureuse abeille sans méfiance en a fait les frais!
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Misumena vatia est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Thomisidae aussi appelées araignées-crabes.
L'abdomen va en s'élargissant vers l'arrière, et reste plus ou moins arrondi postérieurement.
Cette araignée mesure pour la longueur du corps sans les pattes de 11 à 7 mm pour la femelle et de 3 à 5 mm pour le mâle Chez la femelle le céphalothorax est blanc ou jaune avec une large bande brun-jaune de chaque côté et l'abdomen blanc, jaune ou vert très pâle avec de façon inconstante dans la moitié antérieure deux bandes longitudinales rouges.
3 petites mouches se sont invitées au festin...
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Homochromie
L'homochromie adaptative est connue chez les araignées dans deux cas : les Misumena et les Thomisus. La couleur de la femelle peut varier entre le jaune et le blanc, voire vert pâle, suivant la fleur sur laquelle elle chasse. Les jeunes femelles qui chassent sur les pâquerettes et les tournesols sont capables d'homochromie. Le changement de couleur est rendu possible par la sécrétion d'un pigment liquide jaune composé de kynurenine et de 3-hydroxykynurenine dans les couches de cellules extérieures du corps. Lorsque l'araignée est sur un fond blanc, ce pigment est transporté dans les couches profondes laissant apparaître les glandes de guanine blanche. Si l'araignée séjourne longuement sur une plante blanche, le pigment jaune est souvent excrété. Pour repasser au jaune, il faudra donc que l'araignée prenne le temps de sécréter à nouveau ce pigment. (Wikipédia)
Quand un insecte s'approche, l'araignée-crabe étend ses longues pattes antérieures et se met dans l'alignement de la proie. Elle attend ensuite que l'insecte
marche à sa portée. Les Thomisidae sont si léthargiques en apparence qu'un insecte proche peut ne pas être attaqué s'il ne va pas entre leurs pattes accueillantes mais prédatrices, et quelques insectes chanceux arrivent réellement à marcher sur l'araignée sans être pris. Cependant, une fois que la proie est saisie, la fuite est impossible.
On a vu des Thomisidae saisir des insectes volants si grands (dont des mouches à viande et des abeilles) qu'elles ont été entrainées dans les airs, se cramponnant à eux comme des désespérées. Certes, la mort suit de quelques secondes l'étreinte et met fin brutalement au vol. Après quelques secondes, les pattes relâchent leur prise, et la proie est saisie par les seules chélicères jusqu'à ce qu'elle soit consommée. La proie n'est mutilée d'aucune sorte et finit sous la forme d'une enveloppe sèche mais parfaite.
Malgré cette tranquilité horrifiante avec laquelle elles capturent des proies plus grandes qu' elles-mêmes (ycompris d'autres araignées) elles sont parfaitement inoffensives pour l'homme, bien qu'elles prennent des poses prédatrices quand nous nous approchons, mais seulement pour déguerpir à la manière d'un crabe quand elles réalisent leur erreur.
Leur vue est assez bonne pour permettre aux mâles et aux femelles de se reconnaître à de faibles distances, bien que leur comportement de cour (en été) semble être d'avantage de nature tactile. Le mâle minuscule déambule sur l'abdomen et le céphalothorax de la femelle avant de copuler; chez quelques espèces, la copulation est entrecoupée de déambulations. Les deux pattes-mâchoires sont utlisées alternativement par le mâle, qui doit presque disparaître sous la femelle pour l'inséminer. Après une période allant de cinq à quarante cinq minutes selon les espèces les araignées se séparent. Le mâle s'en va au loin tandis que la femelle se débarrasse de tous les fils de soie fragiles déposés par son partenaire pendant ses mouvements.
Le sac ovigère est semblable dans tous les genres; il est constitué par une épaisse nappe de soie blanche renfermant les œufs, qui sont de couleur chamois. Il a une forme lenticulaire. La mère en assure la garde jusqu'à sa mort.
Les petites araignées) qui ressemblent étroitement aux adultes, maturent probablement dans leur seconde année, bien que certaines puissent devenir adultes au printemps suivant. (Réf: Guides des Araignées et des Opilions d'Europe; Delachaux et Niestlé)
Matériel utilisé:
Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon MT-24EX
Toute petite, environs 10mm.
Elle a dû s'introduire dans la maison par erreur. Plus probablement pour chercher un abri.
Elle attendait sur une paroi de l'évier de la cuisine. Très affaiblie sûrement par ses efforts pour s'échapper. Je l'ai recueillie et posé sur un morceau de papier absorbant.
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Haplodrassus est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Gnaphosidae
Cette famille rassemble 2 134 espèces dans 118 genres.
Presque toutes les espèces de cette famille sont nocturnes. Ce sont des araignées chasseresses, qui vivent sous les pierres dans des loges de soie, mais ne construisent pas de toile pour attraper leurs proies. Elles ont des filières antérieures longues et bien visibles; les yeux médians postérieurs sont rapprochés.
La morsure de certaines grosses espèces est douloureuse.(Wikipédia)
Matériel utilisé:
Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon MT-24EX
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Chelicerata |
Classe | Arachnida |
Ordre | Araneae |
Sous-ordre | Araneomorphae |