Malgré l'heure tardive, je sors le matériel |
Mes deux petits projecteur à LED sont bien utiles. |
Pas de flash. J'ai bien conscience de l’ennuyer. |
Alors je fais vite et puis j’éteins. |
Malgré son nom, le Lampyre ou ver luisant (Lampyris noctiluca) n'est pas un ver : c'est un insecte coléoptère de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae. Il s'apparente aux Lucioles, (du genre Luciola, sous-famille des Luciolinae)
Ce sont les femelles du Lampyre que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 3 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de « ver » luisant.
_Voilà, je te laisse tranquille. Tu peux appeler ton Prince Charmant.
Le Lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments). Les œufs eux-mêmes sont lumineux. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine et de luciferase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciferase, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette réaction biochimique est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.
Les femelles aptères émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.
Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de Lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.(Wikipédia)
Pour en savoir plus: ICI
Sur Blogzoom, me fait remarquer que les Lampyres sont des prédateurs d'escargots aussi les produits antilimaces contribuent à leur raréfaction