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Ces petites merveilles qui nous entourent

Ces petites merveilles qui nous entourent

Nature en Auvergne et astronomie.

insecte

Publié le par Micromick
Publié dans : #insecte, #Mante, #pattes, #proie, #religieuse

La mante religieuse est un insecte diurne de 5 à 8 centimètres de long.

Les deux sexes sont aptes au vol ; néanmoins, la femelle alourdie à l'approche de la ponte ne peut se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 cm mais son caractère très fluet donne souvent l'impression d'une disparité allant du simple au double. Ses antennes sont plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte huit sternites pour le mâle contre six pour la femelle. L'extrémité de l'abdomen est différente car, si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l'absence d'oviscapte.

 

 

 Le nom de « mante » provient du latin des naturalistes, mantis (attesté dès Linné en 1735) qui l'ont emprunté au grec Μάντις « prophétesse, devineresse », qui désigne déjà cet insecte chez Théocrite. C'est sans doute son attitude hiératique qui a donné ce nom à cet insecte. La tradition chrétienne a redoublé ce nom en ajoutant l'adjectif « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier (quand elle est à l’affût d’une proie). L'appellation provençale de Prie Dieu ou Prega Dieu est également utilisée, de même que Cheval du diable en français cadien.

 

 

Je l'ai transportée tranquillement, avec précaution, sans la brusquer, jusqu'à l'intérieur où je l'ai déposée sur une plante pour mieux l'étudier.

 

 

 

Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses (jusqu'à de petits oiseaux et des chauve-souris, et peuvent parfois faire des blessures plus ou moins importantes à la peau humaine) ou à accrocher la végétation afin de se hisser. Un névroptère, insecte volant aux ailes transparentes, Mantispa styriaca, possède les mêmes pattes avant que la mante. Il est plus petit. De même, un crustacé porte le nom de « crevette-mante » en raison de sa ressemblance morphologique (forme des pinces). Sur la face intérieure des pattes avant, des taches rappellent des yeux. Elle les montre aux agresseurs en écartant ses pattes, quand elle veut effrayer ceux-ci. Dans le même temps, la mante est susceptible d'écarter les ailes plus ou moins largement, et parfois d'aboutir à la position dite "spectrale" avec les ailes dressées et étalées en éventail face à l'adversaire. N'étant pas venimeuse, elle est inoffensive pour les humains (elle peut cependant mordre si on la manipule sans précaution). 

 

Cliquez sur les images pour les agrandir.

 

 

Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief (ce qui donne une vision humaine mais jusqu'à 20 m). Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 °, ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes. Sur ces dernières siège le sens auditif ; des sensilles spécialisées, en l'occurrence mécano-réceptrices, captent les vibrations de l'air produites par le vol d'un insecte. Ces sensilles, dites filiformes, sont d'ailleurs connues chez d'autres orthoptères. On trouve des individus bruns ou verts dans les mêmes lieux. Par leur homochromie, elles peuvent aisément passer inaperçues dans leur milieu ; néanmoins, la concordance avec le substrat semble plus fortuite que délibérée. Ces caractéristiques font de cet insecte un spécialiste de la chasse à l'affût.

 

 

Ci-dessus, elle se nettoie les pattes. 

 

Parfois appelée « le tigre de l'herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se nourrit d'insectes vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant parfois d'abord ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes. Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle. Ses proies sont généralement d'autres insectes comme des criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches…(wikipedia)

 

 

 

 

Le

"Tigre de l'herbe"

en vidéo

 

Elle dévore une proie que je lui ai offerte en remerciement pour sa participation.

Elle l'a bien méritée!

 

 

Une image tirée du film en cours de montage.

 

 

 

 

 

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Publié le par Micromick
Publié dans : #coléoptère, #Criocère du lis, #insecte, #Lilioceris lilii, #lis, #Lys

_Aïe, quelqu'un a mangé ma belle robe!

 

Un autre insecte s'intéresse de près à ces jolis pétales on dirait...

 

_Au viol!

Une large ouverture aux bords rongés

 

_Hé hé, me voilà dans la place...

Un petit coléoptère camouflé entre les étamines

 

_Zut, on m'a trouvé!...

_Jamais tranquilles...

Il ressemble à une coccinelle rouge,

mais son corps est plus allongé

(il mesure 7 à 8 millimètres de long)

et est plus haut sur ses pattes. Celles-ci sont noires. 

 

 

Ils'agit du Criocère du lis (Lilioceris lilii)

 C'est un insecte redoutable pour cette belle plante. Il attaque toutes les espèces de lis, mais le Lilium candidum est plus vulnérable. (Ref)

Le Criocère du lis, est un petit coléoptère, de la famille des Chrysomelidae, originaire d'Europe.

 

-C'est quoi ce gros machin noir au desus de ma tête? _Un photographe pour Eklablog? Connais pas.....

 

Les adultes, comme les larves, se nourrissent surtout de liliacées pourvues de petites feuilles, dont les lis, les fritillaires et les sceaux de Salomon, mais ils rejettent les hémérocalles.

 

_C'est plus fort que moi, j'adole les Lis...

Ben quoi? j'aime les lis! Et alors?

 

La femelle peut pondre 450 œufs en une saison, dissimulés - par groupe de 12 - le long de la nervure médiane au revers de la feuille de la plante-hôte. L’éclosion survient 6 jours plus tard. Les jeunes larves se couvrent, collectivement, puis individuellement de leurs excréments. Ce n'est que quelques stades plus tard que la larve ressemblera à une chenille ventrue rose orangé.

Vingt-quatre jours plus tard, la larve s’enfouit dans le sol pour entamer le stade pupal, dans un cocon composé de salive et de granules de terre.

Pour passer l’hiver, l’adulte se tapit dans le sol, ou dans un endroit frais, humide et sombre. Il en émergera au printemps suivant.

 

 

 

 

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Publié le par Micromick
Publié dans : #asilidae, #commun, #dioctria, #insecte, #rufipes

 

Les Asilidae sont munis d'une trompe rigide et pointue leur permettant de transpercer leurs victimes et d'y injecter leur salive corrosive pour en aspirer le contenu prédigéré. 

 

 

Les différentes espèces possèdent également de longues pattes ravisseuses, munies d'épines et formant une cage pour enfermer les insectes capturés. 

 

 

Dotées d'une vue très efficace, beaucoup d'espèces restent en embuscade

 

 

 pour se lancer sur leur proie qu'elles capturent en plein vol. (Source Wikipédia)

 

 

Les anglais l'appellent: Common Red-legged Robberfly (Robber volant commun aux pattes rouges)

 

 Ici elle aspire allègrement un Ichneumonide

 

Miam!

Ces Diptères, à l'inverse du Taon, ne s'attaquent pas aux vertébrés, seulement aux insectes. Donc ils ne sont pas dangereux pour les humains. Attention cependant, s'il se sentent en danger, ils risquent de piquer la main qui les saisit. La piqure est très douloureuse mais ne persiste pas et ne laisse pas de trace (Source)   Voir le mâle → Ici

Canon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon  MT-24EX

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Publié le par Micromick
Publié dans : #hirsute, #insecte, #larve, #scolie

La scolie hirsute (Scolia hirta) Dans mon petit coin de jardin en friche, j'ai eu l'agréable surprise d'observer un visiteur peu commun chez moi.

Il ressemble de loin à un frelon mais en réalité c'est une Scolie hirsute

 

 Cliquez pour agrandir

 

 

 

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 On trouve d'habitude cet insecte dans les régions chaudes méditéranéenes. Mais remontant par les vallées de l'allier, celui-ci est venu passer des vacances en Auvergne.

Il s'est prêté de bonne grâce à cette séance de photos.

 

 

 

 

Il semble très intéressé par cette fleur de menthe à l'odeur suave.

 

Pouvant atteindre 22mm de long, La scolie est reconnaissable à sa tête noire et son corps noir orné de deux larges bandes jaunes.

C'est un insecte thermophile, c'est à dire qui aime la chaleur.

 

Ne pas confondre avec la Scolie des jardins qui possède une tête comportant du jaune-fauve.

 

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

 La scolie hirsute (Scolia hirta)

 Images trop petites?

Cliquez dessus!

 

 

 

  La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

 

 

Il est capable d'infliger des piqures douloureuses mais non dangereuses pour l'homme s'il se sent en danger.

 

 

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)   La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

 Cliquez pour agrandir

 

 

 

Grande butineuse, la Scolie est surtout attirée par les fleurs violettes.

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

 

 

Cette guêpe est solitaire. Pour se reproduire, elle cherche en creusant dans le sol, la présence d'une larve de gros coléoptère, Cetoine ou scarabée.

 

 

 

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)   La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

Cliquez sur les images. 

  

Elle paralyse sans la tuer, une grosse larve qui va servir de nouriture à sa progéniture. Puis elle lui  pond un oeuf dessus et ressort tranquillement son devoir accompli. Sa descendance est assurée.

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

Cliquez sur les images pour les voir en pleine page. 

 

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

  Les chercheurs estiment que cette espèce serait menacée de disparition.

 

 

 

 

 

 

On peut distinguer des petites protubérances jaune-orangé collées sur son corps. Possible qu'il s'agisse d'un parasite. Dure loi de la nature!...

La scolie hirsute (Scolia hirta)

 

 

 

 Elle possède de puissantes mandibules impressionnantes. Probablement pour creuser le sol à la recherche de larves.

 

 

 

  

Matériel utilisé: Canon EOS 7D +Canon EF 100mm f/2.8L macro IS USM + Flash Sigma EM-140 DGCanon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon  MT-24EX

  Les articles publiés sur ce blog n'ont pas de fonction scientifique. Je ne suis qu'un photographe amateur très intéressé par la nature. Mes documentations écrites proviennent de livres ou d'internet. Si vous découvrez des erreurs merci de m'en avertir. J'effectuerai les corrections sans attendre. Si vous êtes intéressés par la publication de mes photos, demandez moi au moins l'autorisation que je vous accorderai avec plaisir. Micromick.

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