La Mante religieuse (Mantis religiosa) est une espèce d'insecte de l'ordre des Mantodea (mantoptères
en français), anciennement Dictyoptera, et de la famille des Mantidae.
C'est la seule espèce du genre Mantis actuellement acceptée. Elle appartient à l'ordre des
Mantophasmatodea, ordre d'insectes très répandus sous les tropiques, mais également bien représentés en zone méditerranéenne. Elle est parfois classée dans l'ordre des dictyoptères, avec les Blattes.
La mante religieuse est un insecte diurne de 5 à 8 centimètres de long.
Les deux sexes sont aptes au vol; néanmoins, la femelle alourdie à l'approche de la ponte ne peut
se déplacer que grâce à ses pattes postérieures qualifiées de déambulatoires. Le mâle est plus petit que la femelle de 2 ou 3 cm mais son caractère très fluet donne souvent l'impression d'une disparité allant du simple au double. Ses antennes sont plus longues, son abdomen est plus fin, et on compte huit sternites pour le mâle contre six pour la femelle. L'extrémité de l'abdomen est différente car,
si le mâle porte deux cerques comme la femelle, on observe, entre ceux-ci, deux styles et l'absence d'oviscapte.
Ci-contre à droite, on observe six sternites recouvrant son abdomen, on reconnait donc une femelle.
Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses (jusqu'à de petits oiseaux et des chauve-souris, et peuvent parfois faire des blessures plus ou moins importantes à la peau humaine) ou à accrocher la végétation afin de se hisser.
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Parfois appelée « le tigre de l'herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se
nourrit d'insectes vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant parfois
d'abord ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes. Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle. Ses proies sont généralement d'autres insectes comme des criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches…
En Europe, la mante religieuse devenue adulte s'accouple d'août à octobre. Le mâle, comme tout
animal s'approchant d'une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation. Plusieurs
accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation. Même après avoir
eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et transmettre ses spermatozoïdes.
Contrairement à une idée reçue, le cannibalisme lors de l'accouplement n'est cependant pas essentiel pour que la femelle dispose des ressources protéïques nécessaires pour porter les œufs ; reste qu'il est quasiment systématique en vivarium. Certains y voient une forme de cannibalisme tandis que d'autres, d'un avis anthropomorphique, préfèrent y voir une forme d'abnégation.
En septembre, octobre ou novembre, la femelle pond 200 à 300 œufs. Elle dépose une soie blanche, proche de la mousse de polyuréthane, sur un support comme une tige forte, une pierre ou un mur. Émise sous une forme blanche et crémeuse, cette soie est brassée et agencée par les valves génitales et prend la forme d'une structure en lamelles. Une fois durcie et brunie par oxydation, elle protège les œufs jusqu'au printemps. Cette structure s'appelle l'oothèque. Plusieurs oothèques peuvent être déposées par la même femelle et parfois une seconde ponte peut suivre, relativement rapidement, mais les oothèques bien conformées et "garnies", sont en principe peu fréquentes.
En captivité, une femelle non fécondée peut déposer une (ou plusieurs) oothèque(s) stérile(s). Les œufs sont jaunes, très allongés, et régulièrement disposés au fur et à mesure de l'élaboration de l'oothèque. Ils
n'occupent que la partie centrale, et sont logés dans des cellules très étroitement accolées qui forment une sorte de noyau dense et résistant. Le reste de l'oothèque est essentiellement lamellaire, très aéré, nettement moins rigide
Au printemps (mai, juin) une centaine de larves émergent de l'oothèque. Chacune d'entre elles est confinée dans une très fine membrane, et après s'en être libérée (opération considérée comme une première mue), elle ressemblera en tous points à l'adulte.
Celles-ci sont par ailleurs des proies faciles. Une araignée, des fourmis, des lézards ou même des oiseaux peuvent ainsi attaquer les nouveau-nés dès l'éclosion. Après six métamorphoses successives, l'insecte adulte porte des ailes, absentes jusque-là et la femelle est fécondable. (Wikipédia)
_J'ai un truc qui me chatouille la tête!... _Une petite Tomise! Elle est gonflée!
La toilette.
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La mante religieuse possède deux gros yeux composés de chaque côtés de la tête et 3 yeux simples entre les antennes.
Voir un autre article sur le sujet ICI
Matériel utilisé:
Canon EOS 5D Mark III + Canon EF 100mm f/2.8L macro IS USM
Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon MT