Ces petites merveilles qui nous entourent

Publié le 30 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #Canon MP-E 65mm, #male, #opilio, #opilions

Opilion mâle (Phalangium opilio)

Un opilion, ou faucheux, est un animal qui ressemble à une araignée avec de très longues pattes. C'est en fait un cousin des araignées, des scorpions, et des autres animaux apparentés : comme eux, il fait partie du groupe des arachnides.

Il existe un peu plus de 6000 espèces différentes de faucheux : les opilions sont donc en fait un groupe, le groupe des opilions (nom scientifique : Opiliones).

Les opilions se reconnaissent parce que, contrairement aux autres arachnides, comme les araignées, leur « tête », ou céphalothorax et leur abdomen sont collés ensemble. La plupart des opilions ont des pattes très longues, et fines.On les appelle très souvent « faucheux », « faucheurs » ou « faucheuses ».(Source)

Contrairement aux araignées qui ont souvent 8 yeux, l'Opilion n'en a que 2 situés de part et d'autre d'un promontoire sur le dessus du céphalothorax.

Le mâle se distingue par ses chélicères en forme de cornes. Voir une femelle ICI

Matériel utilisé:

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x (A main levée et sans flash )

Sauf pour les 2 dernières + Flash Canon MT-24EX

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Publié le 26 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #libellule, #macro, #Odonate, #Sympétrum strié, #Sympetrum striolatum

Libellule Sympétrum strié (Sympetrum striolatum)

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Ces libellules sont loin d'un point d'eau.

Ici un mâle avec le corps rougeâtre

La rivière Allier est à plusieurs kilomètre de là.

Ci-dessus, une femelle vieillissante.

Elle profitent des derniers rayons de soleil

sur les nez de marches en rondins de bois.

A force de patience, sans geste brusque,

on peut l'approcher à quelques centimètres.

L'avant... Rien ne lui échappe! (Cliquez pour agrandir)

L'arrière est creux... Ce qui lui permet de tourner la tête sans bouger le reste du corps.

Elle est vive et rapide comme l'éclair!

Réponse de la devinette de la première photo: L'autre libellule est complètement à gauche sur le rondin de bois. (Dans le cercle rouge)

Merci à Philippe Jaquet qui m'a permis de corriger cet article. Et à Pascale qui a confirmé.

Matériel utilisé: APN Canon 70D

Optiques: Sigma DC 18-250mm 1:3.5-6.3 Macro HSM

Canon EF 100mm f/2.8L macro IS USM

Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x

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Publié le 23 Octobre 2014 par Micromick

Fourmis

Cliquez sur l'image pour agrandir.

Un morceau de fromage dehors, au pied de la poubelle des déchet verts, n'est pas perdu pour tout le monde...

Les fourmis sont des insectes invertébrés, donc sans squelette. Elles sont sociales et vivent en colonies. Il existe plus de 12000 espèces de fourmis sur la terre, dont seulement 8000 espèces répertoriées et classées. Il n' existe pas un km carré de terre ferme sans fourmi! Elles ont pu s' adapter à tous les prédateurs et conditions climatiques. Sur la terre, les fourmis vivent depuis plus longtemps que l' homme. Elles sont sur terre depuis l' époque des dinosaures!

Pour en savoir plus, c'est ICI

A voir ou revoir mon article sur la fourmi et la goutte de miel:

Cliquez.

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Publié le 20 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #aile, #anzelle, #bleue, #criquet, #oedipode

Balade sur le Puy d'Anzelle

Crops du personnage visible à droite sur l'image panoramique précédente.

Une libellule se repose sur un buisson d'aubépine. Je n'ai pas pu l'approcher plus près à cause des épines...

Pas d'eau à plusieurs kilomètres à la ronde...

Elle a dû en baver pour arriver jusqu'ici! Ses ailes ont quelque peu souffert. (Recadrage)

J'ai sollicité Pascale qui a cherché malgré la difficulté à interpréter une photo prise à contre-jour d'un insecte vieillissant et qui finalement a trouvé la bonne réponse. Merci Pascale.

Pascale me dit:

Je pense à un Sympétrum méridional par rapport à l'absence de traits noirs sur le thorax, le ptérostigma rougeâtre, et en éclaircissant ta photo, les pattes sont claires (jaunâtres). C'est selon moi une femelle vieillissante.

Un peu plus loin, je me suis fait un copain:

Un joli criquet Criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens)

Aussi appelé:

Criquet à ailes bleues et noires, Criquet bleu, Criquet rubané, Œdipode bleuâtre, Œdipode bleue, Œdipode turquoise.

Ses aile bleues sont visibles en vol.

Je ne suis pas assez rapide pour saisir cet instant

Il adore se réchauffer au soleil. Sans geste brusque, on peut l'approcher.

Il a même essayé de gouter mon doigt. Un peu trop coriace pour lui...

Son camouflage lui évite de se faire repérer.

Vous le voyez là? Agrandissez!... C'est mieux?

Celui-ci a perdu sa patte postérieure droite! Snif...

Thermophile, le criquet à ailes bleues fréquente les endroits secs à végétation basse et ouverte : dunes, landes, pelouses sur sable et sur calcaire, rochers ensoleillés.
Il s'agit d'un insecte exclusivement terricole, qui s'avère souvent parfaitement homochrome avec le substrat, d'autant plus que juste avant son atterrissage, il décrit un brusque crochet puis replie immédiatement ses ailes pour échapper au regard.

Chez cette espèce, les émissions acoustiques sont quasiment inexistantes: elles se limitent à quelques sons brefs, très discrets, émis par le mâle juste avant l'accouplement. La femelle dépose ses œufs dans le sol nu et sec. Le régime alimentaire se compose essentiellement de poacées (graminées). (Wikipédia)

Au revoir petit criquet. Je continue ma balade.

Arrivé au sommet, sur le plateau, Un amoncellement de pierres...

Dans la rocaille,

plusieurs coccinelles profitent de la chaleur.

Une guêpe "Polistes dominula" se plaisait bien sur ces pierres chauffées par le soleil.

Ici une page de l'excellent site d'Aramel ou on en apprend un peu plus sur cet hyménoptère.

J'ai vu un lézard gris mais il a été trop rapide pour moi...

Et pendant ce temps, en bas, un agriculteur courageux,

moissonnait les derniers tournesols dans un nuage de poussière....

Le puy-de-dôme à l'horizon de Clermont-Ferrand.

Les tournesols ont perdu la tête.

Voilà, il est temps pour moi de rentrer après ce beau dimanche d'octobre.

Merci de m'avoir accompagné pendant ces moments de calme, loin des plages et de la foule.

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Publié le 18 Octobre 2014 par Micromick

Galerie des Opilions

Opilion mâle avec flash

Opilion femelle avec flash

Opilion femelle sans flash

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Publié le 17 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #5D Mark III, #70d, #canon, #eos, #Focus Stacking, #macro, #opilion

Opilion femelle (Focus stacking)

Grossissement minimum de l'objectif Canon MP-E 65mm (Rapport 1:1x)

Apparemment, il a perdu une patte dans quelque mésaventure. Ce qui lui a permis de rester en vie.

Après quelques signes de nervosité dus à mon installation, cette femelle s'est calmée et a gardé la pose pour toute la séance qui a duré plus de 2 heures. (de 15h50 à 18h10)

Cliquez sur les images pour les agrandir. Et les liens en vert pour en savoir plus.

Sous les photos, en gris, j'indique le matériel utilisé pour faire le cliché.

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

Canon EOS 70D + Sigma 105mm macro 2.8 EX DG OS HSM

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

J'ai décidé de tenter l'expérience sans flash.

Voir ICI un mâle avec flash

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

Ici grossissement maximum 5:1x Grace au Canon MP-E65

A la place de l'Opilion, j'aurais eu peur de me faire écrabouiller!

Canon EOS 70D + Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5

Grâce à une tablette Androïd, mise au point en live-view pour éviter les vibrations. Visualisation du cadrage et de la netteté. puis déclenchement.

La Reglette Super Mag Slider Velbon sert à faire la netteté.

Canon EOS 70D + Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5

La face avant de l'optique n'était qu'à 2 cm. Mais sans geste brusque, il est possible d'approcher très près sans l'effrayer.

La mise-au-point se fait en avançant ou reculant l'ensemble. (La bague sert au grossissement pas à la MAP)

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 5-1x

Ici une série de 11 photos avec des mises au point sur différentes parties du corps a permis, par la méthode du Phocus stacking, d'obtenir une photo nette.

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 5-1x

Ici une série de 5 photos. J'ai eu la chance que cette Opilion reste calme entre les différentes mises-au-point. Obligatoire, vu la faible profondeur de champs.

Cet arachnide n'a que 2 yeux situés au sommet et à l'avant du céphalothorax. Ils occupent souvent une petite tourelle dorsale appelée mamelon oculaire ou ocularium.

Bien sûr, ces photos n'ont aucune prétention artistique mais plutôt technique et scientifique. Ils demandent un matériel bien spécifique.

Je remercie cet arachnide pour sa patience et sa confiance.

Ici un empilage de 6 photos traitées avec le logiciel Zerene Stacker (64bits)

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x

Grossissement maximum (Rapport 5:1x)

Canon EOS 70D + Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5 (En dessous du rapport 1:1 on parle de "Proxiphotographie")

Il est 16h44, vue au 20mm. Elle reste stoïque.

L'opilion fait partie des arachnides mais n'est pas une araignée. N'ayant pas de venin, il est inoffensif pour l'homme.

Les pattes d'opilions se détachent facilement (l'autotomie) et il est fréquent de rencontrer des individus avec moins de huit pattes

On peut voir un Opilion mâle ICI

Voir ICI plus d'infos sur les Opilions.

Galerie des arachnides déjà parues sur ce blog ICI

Matériel utilisé:

APN: Canon EOS 5D Mark III. Canon EOS 70D

Optiques: Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

Sigma 105mm macro 2.8 EX DG OS HSM

Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x

Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5

Tablette Galaxy Tab 10.1 + logiciel DSLR Controler

Trépied GIOTTO'S Silk Road Carbone 4 Sect 3D D25mm GTYTL 8354 (Un peu léger dans ce cas)

Rotule Manfrotto ball compacte avec plateau rapide RC2 (496RC2)

Reglette Super Mag Slider Velbon.

Logiciel PC de Focus Stacking: Zerene Stacker (64bits)

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Publié le 16 Octobre 2014 par Micromick

Le coquillage géant

En fait le coquillage mesure 14 cm et pèse 140 gr. Je l'ai photographié sur fond vert pour l'incorporer dans une autre photo trouvée sur le net selon la méthode d'incrustation ou Chroma key.

Le coquillage est un Lambis, un genre de mollusques gastéropodes de la famille des Strombidae. Merci à Mbindo16

Merci à Raphael MIELE pour cette belle photo de plage.

Logiciel utilisé: FXhome Photokey 6 Pro

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Publié le 13 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #mante, #mantis, #pattes, #proies, #religieuse

Mante religieuse (Mantis religiosa)

Le nom de « mante » provient du latin des naturalistes, mantis (attesté dès Linné en 1735) qui l'ont emprunté au grec Μάντις « prophétesse, devineresse »

La tradition chrétienne a redoublé ce nom en ajoutant l'adjectif « religieuse » en raison de ses pattes antérieures qu’elle replie comme pour prier.

Ses pattes avant, appelées « ravisseuses », portent des piques et sont capables de se replier et se détendre vivement. Elles servent à attraper les proies parfois volumineuses (jusqu'à de petits oiseaux et des chauve-souris

N'étant pas venimeuse, elle est inoffensive et ne mord pas les humain, à l'inverse des sauterelles et criquets qui peuvent pincer. (Merci Pascale). Ses yeux protubérants et très écartés lui donnent une excellente vision en relief

Parfois appelée « le tigre de l'herbe » en raison de ses mœurs voraces, la mante religieuse se nourrit d'insectes vivants qu'elle attrape avec ses pattes avant et immobilise en dévorant parfois d'abord ses ganglions cervicaux puis le reste du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen.

Elle laisse les parties trop dures comme certaines ailes ou pattes. Ses pièces buccales sont de type broyeur, ce qui lui permet de manger très facilement des proies parfois aussi grosses qu’elle. Ses proies sont généralement d'autres insectes: criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches…

En Europe, la mante religieuse devenue adulte s'accouple d'août à octobre. Le mâle, comme tout animal s'approchant d'une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation. Plusieurs accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation. Même après avoir eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et transmettre ses spermatozoïdes.(Wikipédia)

Voir aussi un précédent article sur la mante ICI

Canon EOS 5D Mark III + Canon EF 100mm f/2.8L macro IS USM

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Publié le 10 Octobre 2014 par Micromick

Publié dans : #Bourdrague, #ephippiger, #Ephippigère des vignes, #Gril, #Hotteux, #Porte-hotte, #Porte-selle, #Porte-selle de la Vigne, #sauterelle, #selle, #Tizi, #vigne

Ephippiger ephippiger diurnus (mâle)

Aussi appelé Ephippigère des vignes, Tizi, Hotteux, Porte-hotte, Porte-selle, Porte-selle de la Vigne, Gril, Bourdrague, Sauterelle à selle, Sauterelle à cymbale, Jeudi

Une belle sauterelle qui ne peut pas voler, ses ailes sont vestigiales, elle compense en restant bien immobile et sa coloration la rend presque invisible.

A l'inverse de la grande sauterelle extrêmement farouche, l'éphippiger est curieuse et pas farouche du tout.

Je pense que c'est sa première balade sur une main humaine. Ce mâle ne semble pas stressé du tout.

Cette sauterelle se nourrit de végétaux : feuilles de vigne, ronces, pissenlits... et aussi d'insectes.

Le frottement de ses élytre modifiés, provoque les stridulations amplifiées par la selle relevée.

Comme les vignes sont très souvent traitées par divers produits phytosanitaires, elle est sérieusement menacée dans ce type d'habitat. Le retour récent à des pratiques plus naturelles (cultures biologiques) pourrait lui venir en aide.