On pourrait confondre cette punaise (Spilostethus pandurus) avec la punaise Gendarme (Pyrrhocoris apterus)

Les asclépiades, du genre Asclepias, plantes herbacées vivaces dicotylédones regroupent plus de 140 espèces inventoriées. Appartenant à la famille des Asclépiadacées selon la classification classique, elles sont maintenant réunies dans une sous-famille des Apocynacées, les Asclepiadoideae, selon la classification phylogénétique.

Carl von Linné nomma le genre d’après le dieu grec de la médecine Asclépios, cette plante possédant de nombreuses vertus en phytothérapie.

Elles représentent des plantes très importantes d'un point de vue écologique, fournissant du nectar pour les abeilles et beaucoup d’autres insectes,dont le papillon Monarque nord-américain.

(Sa chenille, comme la punaise Spilostethus pandurus, se gorge de sève toxique pour se rendre immangeable et ainsi se protéger des prédateurs. NDLR)

Il serait d’ailleurs intéressant de comprendre pourquoi la guêpe et d'autres insectes semblent friands de la sève  qui exsude des feuilles d'Asclépias.

Les espèces du genre asclépias produisent des graines croissant dans des cosses. Ces cosses contiennent des filaments mous connus sous le nom de soies, chacun d'entre eux étant rattaché à une graine. Lorsque la cosse mûrit, elle s'ouvre et les graines sont emportées par le vent.

L’asclépiade produit un jus laiteux, appelé latex, qui contient des alcaloïdes, du terpène, et plusieurs autres composés complexes. Attention toutefois car certaines espèces sont toxiques

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La vie n'est pas un long fleuve tranquille...

 Synema globosum est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Thomisidae. Elle est appelée Thomise globuleuse, Thomise globuleux, Araignée-crabe ou Araignée Napoléon.

Voici le commentaire de  Pascale MD que j'approuve sans réserve:

_C'est vrai, ce que tu montres est une réalité de notre monde et ton reportage est très bien réalisé. comme ton article "l'araignée dévoreuse de mouche"
Très belle qualité d'image au demeurant.
Mais, c'est la loi de la nature. Cette araignée a tué pour sa survie et juste sa survie. Dramatiser cet acte de survie  ajoute encore au comportement destructeur des arachnophobes envers ces animaux. Préciser que "l'image est en accéléré et qu'en réalité l'araignée prend tout son temps" la rend presque sadique aux yeux de ceux qui regardent cette vidéo.
Elle ne prend pas tout son temps, non, c'est sa manière de se nourrir qui l'empêche d'aller plus vite, mais l'abeille meurt dès que l'araignée l'a saisie, d'ailleurs elle cesse immédiatement de bouger. 
En revanche, l'humain ne peut pas en dire autant dans sa manière de procéder envers les animaux qui lui servent de repas, de trophées ou d'exutoire à sa cruauté (corrida pour exemple), voir même envers sa propre espèce.
Qui d'autre que l'humain tue pour le plaisir et appelle même cela un sport ? 
Qui d'autre que l'humain à conscience de la souffrance qu'il inflige et même va jusque à en tirer de la jouissance ?
Personne et je te suggère de regarder ceci
Juste une question qui peut-être va te fâcher, mais je me permets de te la poser tout de même : As tu des morceaux d'animaux dans ton assiette ? Si oui, pourquoi faire du repas de cette araignée un acte de cruauté dans la mesure ou tu considères que manger d'autres animaux est un acte entrant dans la normalité de la survie humaine ? 
 

Réponse de Micromick:

  _Ma spécialité c'est la macro. Montrer des choses difficilement discernable à l'œil nu.
Et quand à voir une abeille capturée, ça fait partie de la vie qui n'est pas toujours rose.... La nature est une jungle sans pitié.
L'araignée aussi a le droit à l'existence. Elle ne tue pas par plaisir comme l'homme, mais pour la survie de son espèce. Et je n'ai jamais voulu suggérer que l'araignée était cruelle ou sadique. J'avais filmé une séquence en accéléré car il ne se passait pas grand chose et je ne voulais pas prolonger inutilement une vision pénible. Mais le  processus de digestion est long. Je sais bien  que l'abeille est morte rapidement et sans souffrances inutiles.  Mon intention n'était pas de dramatiser ce reportage. Et surtout, les araignées ne sont pas "méchantes" Pas plus qu'un oiseau qui se régale d'un papillon ou d'une sauterelle.

La Vanesse du chardon (Vanessa cardui), Appelée aussi "Belle Dame", est un papillon migrateur de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae et du genre Vanessa.

Ce papillon était autrefois très commun en Europe, avec une aire de répartition presque planétaire.

Il s'agit du papillon diurne le plus répandu dans le monde.
 

Cliquez sur les images pour les agrandir

La Vanesse du chardon est un papillon moyen à grand, long de 27 à 31 mm dont l'envergure varie de 40 à 70 mm au vol en zig-zag.

Le dessus des ailes est fauve orangé ponctué de taches noires et de taches blanches. La pointe des ailes antérieurs, est de couleur foncée ponctuée de blanc alors que les ailes postérieurs plus claires présentent une série de 4 à 5 points foncés.

Sur le revers des ailes postérieures on note des nervures blanches et 5 ocelles bleus.

Les papillons migrants des pays du sud vers le nord sont reconnaissables à la couleur délavée, presque terne, de leurs ailes due à l'altération des écailles qui les composent.

Les deux sexes sont semblables.

Les pontes en Europe peuvent donner deux à trois générations jusqu'en octobre.

Les plantes-hôtes sont variées, grande ortie, chardon, mauve sauvage, tussilage, bardane, artichaut, lavande, cirse.

La vanesse du chardon est polyvoltine (Elle se reproduisent au moins 3 fois d'ans l'année) , sans diapose, (elle vole toute l'année) mais change de domaine de résidence. En Europe et Amérique du Nord, suivant le lieu elle réside il y aura une à trois générations et la dernière migre vers le sud, Mexique ou Afrique du Nord où elles auront jusqu'à quatre générations, avant de repartir vers le nord, parfois en faisant le trajet en deux générations.
 

Les enfants, n'ont pas le même plumage.

Un juvénile (son fils peut-être) pas trop farouche m'observe tranquillement.

Famille : turdidés
Taille : 12,5 cm
Poids : 14 à 17 grammes
Âge maximum : 5 ans

 Dans les plaines de Laschamps 967m (Puy-de-Dôme)
Fin juillet 2015. Dans la campagne auvergnate,

Les chardons, cirses laineux (merci à flandremdc) étaient pris d'assaut par de nombreux papillons Moro-sphinx (Macroglossum stellatarum)

Voir l'article précédent pour plus de détails.

Quelques scènes vers la fin sont tournées en Slow motion à 120i/s et restituées à 50i/s.

Ça  ne se voit pas trop, car il bat des ailes vraiment très très vite!

Le Moro-sphinx est une des rares espèces diurnes de sa famille

Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais en hiver il réside uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver aux latitudes plus nordiques (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie, etc.).

Peut-être à cause du réchauffement climatique, de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne (mi-mars) alors qu'antérieurement nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Cet insecte est considéré comme porte-bonheur dans certaines régions du Sud de la France.  (Wikipedia)

Une vidéo Haute Définition avec des séquences en Slow-motion.

Vous pourrez apprécier sa rapidité et son aptitude au vol stationnaire.