Une toute petite araignée (Environs 5mm)

peu courante se repose sur un épi de graminée.

Photo prise le 23 mai 2010 dans les environs du Puy-de-Dôme

Cliquez sur les images pour les agrandir

Merci à Richard du Nord    pour avoir corrigé

l'identification de cette araignée.

Un opilion, ou faucheux, est un animal qui ressemble à une araignée avec de très longues pattes. C'est en fait un cousin des araignées, des scorpions, et des autres animaux apparentés : comme eux, il fait partie du groupe des arachnides.

Il existe un peu plus de 6000 espèces différentes de faucheux : les opilions sont donc en fait un groupe, le groupe des opilions (nom scientifique : Opiliones).

Les opilions se reconnaissent parce que, contrairement aux autres arachnides, comme les araignées, leur « tête », ou céphalothorax et leur abdomen sont collés ensemble. La plupart des opilions ont des pattes très longues, et fines.On les appelle très souvent « faucheux », « faucheurs » ou « faucheuses ».(Source)

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

Canon EOS 70D + Sigma 105mm macro 2.8 EX DG OS HSM

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

J'ai décidé de tenter l'expérience sans flash.

Voir ICI  un mâle avec flash

Canon EOS 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1

Ici grossissement maximum 5:1x Grace au Canon MP-E65

A la place de l'Opilion, j'aurais eu peur de me faire écrabouiller!

Canon EOS 70D + Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5

Grâce à une tablette Androïd, mise au point en live-view pour éviter les vibrations. Visualisation du cadrage et de la netteté. puis déclenchement.

La Reglette Super Mag Slider Velbon sert à faire la netteté.

Canon EOS 70D + Canon EFS 10-22mm f/3.5-4.5

La face avant de l'optique n'était qu'à 2 cm. Mais sans geste brusque, il est possible d'approcher très près sans l'effrayer.

La mise-au-point se fait en avançant ou reculant l'ensemble. (La bague sert au grossissement pas à la MAP)

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 5-1x

Ici une série de 11 photos avec des mises au point sur différentes parties du corps a permis, par la méthode du Phocus stacking, d'obtenir une photo nette.

Canon EOS 5D Mark III + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 5-1x

Ici une série de 5 photos. J'ai eu la chance que cette Opilion reste calme entre les différentes mises-au-point. Obligatoire, vu la faible profondeur de champs.

EOS Canon 70D + Tamron SP AF 90mm f/2.8 Di Macro 1:1 + Flash Sigma EM-140 DG

Canon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon  MT-24EX

Canon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon  MT-24EX

Canon EOS 7D + Canon MP-E 65mm f/2.8 Macro 1-5x + Flash Canon  MT-24EX

 Nikon D300 + Micro-Nikkor 105mm + Flash annulaire Sigma EM-140 DG

Du fait de sa taille réduite, le mâle doit faire extrêmement attention lorsqu'il souhaite approcher la femelle car elle risque de l'attaquer et de le dévorer comme n'importe quelle autre proie. La femelle est réceptive trois ou quatre jours dans sa vie. Jusqu'à 60 mâles différents peuvent défiler, jour après jour sur une même toile. Elle se reproduit en fin d'été.

Une fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d'épuisement. À l'éclosion de l'œuf, la jeune épeire a déjà toutes les caractéristiques d'un adulte, en dehors de la taille et des organes génitaux.

18 Août 2013

6 septembre 2014

La tégénaire domestique est une araignée se rencontrant fréquemment dans les maisons. Grâce à ses glandes séricigènes, elle tisse un piège de soie en forme de plateforme souvent triangulaire. La toile comprend un tunnel qui lui permet de se cacher et de guetter ses proies. Le fil de soie est constitué d'une protéine, émise à l'état liquide, qui se solidifie immédiatement après sa libération.

Lorsque qu'une proie se présente sur le piège non collant, la tégénaire la paralyse en lui injectant à l'aide de ses chélicères un poison neurotoxique et nécrosant. Comme toutes les araignées, elle ne peut avaler de proies entières. Elle procédera donc à l'injection d'un liquide enzymatique pour digérer la proie à l'extérieur du corps avant aspiration.

Les tégénaires errantes que l'on rencontre le soir dans les maisons sont le plus souvent des mâles à la recherche d'une femelle. On les distingue des femelles à leurs grands pédipalpes autour de la bouche, transformés en organe copulateur. Comme souvent chez les araignées, le mâle est également plus petit que la femelle.

Les femelles adultes suffisamment grandes peuvent mordre l'Homme. La morsure est souvent peu douloureuse et bénigne. Dans de très rares cas et pour certaines espèces uniquement (Tegenaria agrestis notamment), il a cependant été noté des complications, plus ou moins graves, liées à l'action nécrosante du poison injecté.(Source)

Argiope bruennichi est une espèce d'araignées aranéomorphes de lafamille des Araneidae.

Elle est communément appelée Argiope frelon, argiope rayée, argiope fasciée

Cette espèce originaire de la zone méditerranéenne se rencontre en zone paléarctique,

 à la Scandinavie et jusqu'au Japon, et depuis la fin du XXe siècle davantage en Europe.

C'est une espèce qui apprécie les milieux ouverts et ensoleillés. Elle était autrefois particulièrement présente au sud de l'Europe (essentiellement au sud de la Loire en France) et considérée comme rare au nord de cette ligne.

 En Belgique, elle a été observée pour la première fois en 1874 par Léon Becker à Hastière et elle semble moins rare dans une partie importante du pays en 2009, y compris dans les régions les plus froides en hiver comme l'Ardenne belge.

Bien que son camouflage jaune et noir peut laisser croire qu'il serve de protection vis-à-vis de prédateurs qui la prendraient pour un frelon, une étude a démontré que l'alternance des stries jaunes et noires sur le corps de cette espèce doublait en réalité le nombre de ses captures

d'insectes en agissant comme leurre visuel rendant l'araignée moins visible pour ses proies, bien qu'au milieu de sa toile. L'Argiope présente un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit et plus terne que la femelle.

Argiope bruennichi fait partie des espèces d'araignées pratiquant le cannibalisme sexuel systématique avec plus ou moins de succès et la polyandrie. Le mâle, au terme de l'accouplement, abandonne volontairement dans 80 % des cas son appareil copulateur ce qui diminue les chances d'un rival de féconder la même femelle et augmente ses chances de la fuir et de survivre après l'accouplement.

Il semble que l'appareil génital des mâles de cette espèce soit particulièrement complexe, notamment du point de vue de la structure, qui n'est pas exclusivement destinée au transfert spermatique, mais semble également jouer un rôle important à la fois dans la sélection par la femelle de son partenaire et dans la capacité de fuite du mâle après copulation grâce à des points de rupture prédéterminés.